Double championne du monde ITU en duathlon dans la catégorie femme de 30 à 34 ans », Peggy Labonté a enchaîné les victoires ces dernières années. Nous lui avons posé quelques questions à trois jours des championnats mondiaux de demi-Ironman à Tremblant. Entrevue avec une athlète québécoise que plus rien ne semble arrêter.
Quilicot : D’où te vient cette envie de toujours te dépasser ?
Peggy Labonté : J’ai toujours fait du sport. Quand j’étais plus jeune, je faisais du soccer et de la gymnastique. J’ai commencé à courir en 2004 quand j’ai arrêté de jouer au soccer et que je suis allée à l’université. Je fais d’abord du sport pour le plaisir. J’ai toujours été comme ça. Que je gagne ou que je perde, j’essaie juste de faire mon possible. Le sport c’est ce qui me donne toute cette énergie.
Q. : Le 7 septembre prochain auront lieu les championnats mondiaux de demi-Ironman à Tremblant , comment te sens-tu à quelques jours de la compétition ?
P. L. : J’ai vraiment hâte. Cela marquera la fin d’une saison très occupée. Je ne peux pas être plus prête que ça ! Comme je suis enseignante, j’ai pu profiter de tout l’été pour bien faire mes devoirs (!). Mais je n’oublie pas que les meilleures du monde seront là aussi. Mon idéal serait de pouvoir finir parmi les 10 premières femmes de 30-34 ans.
Q. : As-tu eu une préparation particulière pour concourir à une telle compétition ?
P. L. : J’ai un coach, Mathieu Sauvé, qui planifie mon entraînement d’une semaine à l’autre. En moyenne, je m’entraîne 10 à 12 heures par semaine. Certaines semaines sont très chargées, donc je dois faire des phases de récupération par la suite.
Q. : Quels sont les différents types d’entraînement de vélo que tu fais ?
P. L. : Je fais des entraînements par intervalles. En vélo, pour les duathlons et les triathlons, on fait aussi beaucoup de ce qu’on appelle des « bricks » , c’est-à-dire un entraînement sur deux disciplines (course/vélo, par exemple) qu’on enchaîne au cours de la même séance.
Q. : Quel est ton point fort ?
P. L. : Cette année, c’est définitivement le vélo. Je me suis vraiment améliorée. À la base, je suis plus performante en course à pied, mais aujourd’hui je suis meilleure au vélo. C’est grâce à une combinaison gagnante entre mes entraînements et mon vélo. Mes entraînements sont plus intenses et fréquents qu’avant. J’ai mis les bouchées doubles pendant l’hiver dernier. J’ai aussi un meilleur vélo qu’il y a deux ans : il est plus aérodynamique et monté en électronique, je suis vraiment bien positionnée dessus.
Q. : Et ton point faible ?
P. L. : J’aime un peu moins la natation, je m’y suis mise plus tard en commençant le triathlon en 2009. Je pars avec un bon retard au niveau de la natation, mais le vélo me permet de rattraper le temps perdu. Puis avec le temps, je m’améliore tranquillement.
Q. : Quelle est ta plus belle victoire ?
P. L. : C’est d’avoir remporté pour la deuxième fois la médaille d’or au Championnat du monde ITU en duathlon dans la catégorie femme 30-34 ans qui se tenait en juin dernier, en Espagne.
Q. : As-tu déjà eu l’impression d’atteindre tes limites ?
P. L. : C’est sûr que, rendu à un certain niveau, on atteint un plateau. Ça m’arrive de me demander si je vais encore m’améliorer parce que c’est vrai que je progresse moins qu’avant. Mais, pour l’instant, je ne me plains pas.
Q. : Quels sont tes prochains objectifs ?
P. L. : Ma dernière course de la saison sera celle de la course provinciale Timex à Québec. Pour l’année prochaine, j’hésite encore à intégrer l’équipe d’élite canadienne en duathlon pour participer aux championnats du monde en Australie en octobre 2015.
Q. : Y-a-t-il une autre compétition à laquelle tu aimerais participer ?
P. L. : En juillet dernier, j’ai terminé première canadienne chez les femmes de 30 à 34 ans au triathlon olympique de Magog. Cela m’a qualifié pour les mondiaux de Chicago l’année prochaine. J’envisage de peut-être y aller aussi, mais il n’y a rien de sûr en ce moment.
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