Envie d’en savoir plus sur le triathlon ? Rencontre avec notre spécialiste Guillaume Allard, qui nous présente les 10 accessoires indispensables pour nager, rouler et courir heureux.
1. Guidon de triathlon
L’ajout d’un guidon de triathlon à un vélo de route transforme en quelque sorte ce dernier en vélo de triathlon à moindre coût. Ces prolongateurs, à installer au guidon, permettent au triathlète d’adopter une position aérodynamique. « On opte pour des barres recourbées à l’avant si on a davantage de difficulté à se pencher », indique Guillaume Allard, kinésiologue et entraîneur chez Zeus Triathlon. Voir les guidons de triathlon .
2. Casque aérodynamique
Le port d’un casque profilé lors de l’épreuve de vélo d’un triathlon réduit la résistance au vent, ce qui permet de retrancher de précieuses secondes. « Attention : ce type de casque est moins bien ventilé qu’un casque de route traditionnel. C’est pourquoi il nécessite une période d’adaptation à l’entraînement, notamment », souligne le kinésiologue.
3. Combinaison de triathlon
Guillaume Allard recommande fortement d’opter pour une tunique de triathlon de type une-pièce (aussi appelé trisuit ). Plus aérodynamique, elle tient aussi mieux en place lors de la course à pied. L’essai de ce vêtement est primordial afin de s’assurer que les épaules bougent librement. En ce sens, l’achat d’une tunique à manches courtes plutôt que longues est à privilégier.
4. Sacoches
La sacoche de selle , qui contient tout le matériel nécessaire pour parer à une crevaison, est indispensable en toutes circonstances. Idéalement, on la veut suffisamment spacieuse, mais également profilée afin de ne pas causer un frottement d’air inutile. L’achat d’une sacoche supplémentaire à fixer au triangle avant du vélo est aussi à considérer afin d’y ranger ses barres, gels énergétiques, etc.
5. Porte-bidons
Ils sont nécessaires pour transporter ses gourdes et ainsi s’hydrater tout au long de l’épreuve de vélo. Certains modèles, profilés, viennent s’installer à l’intérieur du triangle avant. On retrouve aussi des modèles que l’on fixe sous la selle, et d’autres que l’on pose entre ses prolongtateurs. Indispensables, que l’on participe à un Ironman® ou à un triathlon sprint.
6. Capteur de puissance
De nombreuses marques ont envahi le marché des capteurs de puissance au cours des dernières années. Résultat : il est désormais possible de savoir quelle puissance vous développez, au watt près et en temps réel. « Cette donnée permet de perfectionner vos séances d’entrainement », précise Guillaume Allard. Différents modèles, sous forme de pédales, de bras de pédalier et de moyeux de roue arrière sont disponibles.
7. Montre GPS
Pour garder un œil sur la progression de son effort, sur terre comme sur mer. Véritable ordinateur de bord, la montre GPS affiche des données essentielles telles que la vitesse et la distance. Certains modèles, plus sophistiqués, permettent également d’accéder à des données plus poussées, comme la cadence de bras à la natation, la puissance développée en vélo ou les fréquences cardiaques maintenues à la course à pied. Voir tous les GPS .
8. Ceinture de ravitaillement
Lors de l’épreuve de course à pied, il peut être hasardeux de compter uniquement sur les tables de ravitaillement pour s’hydrater et manger. Une ceinture spécifique, ajustable, à enfiler à la taille, atténue ce problème. En plus de contenir deux, trois ou quatre mini-gourdes, elle contient généralement un compartiment pour y ranger de petits objets, comme vos clés ou de la monnaie.
9. Palmes de main
Cet accessoire de natation, dont la conception s’inspire des pattes palmées des canards, permet au triathlète de travailler l’appui, la traction et la poussée en style libre lors de ses entrainements. Ces palmes sont à utiliser en combinaison avec un petit flotteur qu’on insère entre ses jambes ( pull-boy ) pour maximiser sa flottabilité. Voir les accessoires de natation .
10. Chaussures de course de triathlon
À la différence des chaussures de course à pied traditionnelle, les chaussures spécifiques au triathlon sont pensées pour s’enfiler rapidement et ainsi faciliter la transition entre le vélo et la course à pied. Des attaches situées à la languette et au renfort du talon offrent un appui supplémentaire pour rentrer le pied à l’intérieur de l’espadrille. Certains modèles troquent même les lacets contre des élastiques. Fini le laçage de souliers !
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