Même s’il est possible de faire du vélo l’hiver, quand le printemps revient, l’excitation de retrouver des conditions optimales sur la route est grande. Marc-André Lebeau, propriétaire de Bicycles Quilicot, nous parle de quelques-unes des tendances 2015, question de nous faire patienter encore un peu...

Le fatbike

La folie des gros pneus, communément appelés les fatbikes, a envahi le Québec. « Les compagnies ont vraiment commercialisé le produit l’année dernière et cela a été un gros succès!, dit Marc-André. Comme c’est fait pour la neige et le sable, c’est très populaire au Québec. C’est bon pour une clientèle qui veut rouler toute l’année et c’est beaucoup plus polyvalent qu’on le pense. » Certains vélos, comme le Pivot Les Fat , sont multifonctions : on peut mettre de gros pneus l’hiver et rapetisser la taille de ceux-ci pour rouler dans les sentiers l’été.

Les vélos hybrides en fibre de carbone

Marc-André a noté une augmentation de près de 400 %des ventes de ces modèles, seulement dans les deux dernières années! L’offre est de plus en plus grande, ce qui fait baisser les prix. On peut désormais avoir un vélo hybride entièrement en carbone pour environ 1 400 $. « L’avantage, comme l’explique Marc-André, c’est le confort, la légèreté et le design de ces bicyclettes. Pour quelqu’un qui cherche le nec plus ultra dans l’hybride totalement fait de carbone, le Specialized Sirrus (pour homme) ou le Vita (pour
femme) sont des vélos à surveiller! »

Les vélos route/gravier

Ces vélos de route offrent une expérience performante sur la chaussée asphaltée, mais donnent aussi l’avantage de pouvoir sortir des sentiers pavés. « De plus en plus de ces vélos sont conçus avec des freins à disque, explique Marc-André, ce qui permet une configuration de pneus plus larges et rend le vélo plus polyvalent sans perdre les performances du vélo de route. » Selon lui, « quelqu’un qui hésite entre s’acheter un vélo hybride ou un vélo de route gagne à choisir cette option, car les vélos route/gravier ont l’avantage de l’hybride, mais aussi ceux du vélo de route traditionnel. C’est donc un produit intéressant qu’on verra de plus en plus au cours des prochaines années. » La gamme Diverge de Specialized est d’ailleurs une des options à considérer dans ce genre de bicyclette.

Pour les mordus d’aérodynamisme

Depuis plusieurs années, les cyclistes qui recherchent la performance exigent des casques, des vélos et des vêtements aérodynamiques. « Ce qui attire l’attention depuis deux ans, selon Marc-André, ce sont les casques aérodynamiques, comme le Giro Air Attack ou le Specialized Evade . Un casque plus profilé fait une bonne différence en matière d’économie d’énergie et ça plait de plus en plus aux clients. »

Autre tendance : les roues profilées en carbone. « C’est maintenant la norme pour les gens qui font de la route d’avoir ce genre de roue, ajoute Marc-André. Les roues profilées en fibre de carbone varient de 35 à 60 mm, et donnent l’impression d’être très haut de gamme lorsqu’on roule. Même chez les gens qui ne sont pas de grands cyclistes, la demande est très forte. Souvent, c’est pour le look, mais il y a aussi un gain significatif d’efficacité en haute vitesse. »

Un GPS à la portée de tous

Enfin, le GPS est un gadget à la mode depuis un certain temps. Pour Marc-André, c’est surtout l’avantage d’avoir ses cartes et ses trajets à portée de main qui pousse les gens à acheter cet instrument très pratique. « Pour ceux qui tracent leur route à l’avance, le GPS leur indique où tourner et quelle route suivre. On l’installe à l’avant de la bicyclette et il remplace l’ordinateur de vélo. »

Les GPS pour vélo sont de plus en plus sophistiqués. Ils indiquent les parcours, les cartes, mais aussi les données en ce qui concerne l’ascension, la vitesse et la cadence. Certains présentent même la fréquence cardiaque ou le calcul des calories!

Bref, qu’on soit à la recherche de plus de performance, de confort ou d’un design plus raffiné, les grandes compagnies nous en mettent plein la vue!

À PROPOS DE L'AUTEUR

Aussi professeure de littérature au Cégep de Saint-Laurent, Marie-France Bujold partage son temps entre l'enseignement, le journalisme et la planification de son prochain voyage dans une contrée obscure, d'où elle rapporte toujours beaucoup de photos... et d'idées de reportages.