Yvan Martineau est partout où ça parle de vélo : il anime Culture Vélo sur les ondes de TVA et TVA Sports, est chroniqueur sports à Salut, Bonjour et collabore à la revue de plein air Espaces.
Entrevue avec ce mordu de vélo qui fait près de 5000 km par année derrière son guidon.
D’où vient ta passion pour le vélo ?
J’ai fait du vélo toute ma vie. Tout jeune, je faisais beaucoup de camping avec ma famille, je pédalais souvent dans les sentiers autour des campements. À 14 ans, j’ai décidé de faire le trajet de Montréal à Niagara à vélo. Le voyage a confirmé mon coup de foudre pour le cyclisme.
Qu'est-ce qui te motive à enfourcher ton vélo ?
Le plaisir premier, c’est de pouvoir être en groupe et de voyager. J’aime le monde, c’est pour ça que je guide aussi des excursions de vélo.
Animateur, conférencier, guide, porte-parole des prochains Salons du Vélo à Montréal et Québec, comment concilies-tu tout ça ?
J’ai travaillé fort pour essayer de gagner ma vie à vélo et c’est ce que je fais. La télé m’occupe environ 6 mois par année. Les autres 6 mois, j’en profite pour faire ce que j’aime.
Suis-tu un entraînement particulier chaque semaine ?
Non ! Je n’ai jamais eu de coach. Je suis vraiment un cycliste et un cyclotouriste. Je pédale 12 mois par année. Moi j’ai besoin d’être à l’extérieur. Si j’ai le choix entre faire du spinning à l’intérieur ou prendre mon vieux vélo avec des pneus à crampons, alors j’irai jouer dehors ! Il n’y a qu’une très mauvaise météo qui me poussera à faire un entraînement en intérieur.
As-tu un vélo de prédilection ?
Ma conjointe et moi, on se partage une auto, mais j’ai 12 vélos par contre ! J’en ai un pour le cyclotourisme , un pour le vélo de montagne , un cyclo-cross , trois vélos de route , deux vieux vélos de ville tout rouillés qui passent les journées dehors, etc. Je m’attache à chaque vélo, je n’en ai jamais revendu aucun. Je continue de les utiliser selon les circonstances. Je suis comme un enfant : si je pouvais avoir un vélo pour chaque journée du mois, j’en serais fort heureux.
Quels sont tes terrains de jeu préféré ?
Je suis un Montréalais, et pour une personne comme moi qui aime le plein air et qui ira vivre en région à sa retraite, je trouve qu’on est extrêmement privilégié avec le Mont-Royal, le circuit Gilles-Villeneuve, la piste du canal Lachine, les îles Sainte-Hélène et Notre-Dame. Sans sortir de l’Île, on peut faire de la côte, du plat, de la nature en bordure du fleuve, on peut rouler l’hiver avec un vélo de montagne. Sinon, il y a la Véloroute des Bleuets au Lac Saint-Jean dont je suis ambassadeur.
De toutes tes expéditions, quelle expérience t’a le plus marquée ?
J’ai vécu des tournages extraordinaires, comme cette étape du Tour de France ouverte aux amateurs. J’ai aussi parcouru la route des vins d’Alsace, mais au-dessus de tout ça, j’aime vraiment guider des groupes à Cuba ou en Arizona et voir le bonheur des gens de découvrir une nouvelle destination. Je me nourris beaucoup de voir les gens s’emballer et s’exciter.
As-tu de nouveaux voyages en vue ?
J’ai 5 ou 6 voyages à guider à vélo avec l’agence Sur la route jusqu’au printemps prochain. Pour l’instant en Utah, les grands parcs nationaux, en Arizona, à Cuba et à Las Vegas. Je garde les gens informés sur ma page Facebook ou mon site web. S’ils sont intéressés, je les invite à m’accompagner.
Un nouveau défi ?
Depuis trois ans, mes émissions se déroulent plus au Québec, mais j’aimerais reprendre la route de l’aventure. J’aimerais animer une autre série d’émissions à travers la France ou l’Asie.
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