C'est bien connu: pour pédaler longtemps et vite, tout est dans les jambes. Mais au-delà des cuisses puissantes et d’un excellent cardio, le cycliste ne doit pas négliger le reste. Lumière sur cinq aptitudes physiques avantageuses à développer.
1. Des avant-bras solides
En étant constamment appuyé sur ses avant-bras, le cycliste doit fournir un effort supplémentaire afin de tenir le guidon et le tourner. « Le poids du haut du corps est sur les poignets et les paumes. En bonne position sur le vélo, c'est moins problématique, mais à long terme, c'est dérangeant, explique Eric Gendron, cofondateur du blogue de vélo Chat de ruelle. C'est important de changer de position et c'est pour ça que les guidons courbes de route sont utilisés. Ils offrent au minimum trois positions différentes, donc trois points de stress différents. » Les triceps, soit l'arrière des bras, seront également sollicités au fil de la randonnée pour tenir le guidon
2. Un entrejambe endurant.
L'entrejambe doit fournir un effort, en plus d'être comprimé par la selle très dure du vélo. «Il y a une façon de bien pédaler. On ne doit pas avoir les jambes à l'extérieur, elles doivent plutôt être tournées vers l'intérieur. C'est efficace, mais ça fait forcer l'entrejambe très différemment », commente Vincent René-Lortie, cycliste aguerri et adepte de compétitions de vélo. On peut ressentir une douleur plusieurs jours après une sortie en vélo, c'est pourquoi il est plus agréable de se munir de cuissards coussinés.
3. Des fesses de fer.
Loin de se reposer sur la selle du vélo, les fesses sont constamment sollicitées. Le muscle grand fessier commence au bas du dos et va s'attacher au-dessus de la cuisse. C'est le muscle le plus puissant du corps humain, celui qui nous permet de nous tenir debout. Il est donc essentiel pour donner un bon coup de pédale! Les fesses fournissent le soutien et la puissance nécessaires aux jambes pour amorcer le mouvement vers l'avant, et surtout pour accélérer.
4. Des abdominaux béton.
Cela semble aller de soi, mais les abdominaux doivent fournir des efforts importants. « Une grande partie de la force provient des abdominaux, qui forcent tout le long d'une montée de pente ou lors d'un sprint », ajoute Vincent René-Lortie. Les abdominaux sont très importants, car ils soutiennent le tronc, et ce, même si l'on s'appuie sur le guidon. Quelques minutes de planche et des redressements assis devraient figurer au programme d'entraînement pour renforcer les abdominaux.
5. L'importance de la flexibilité.
Peut-être qu'il n'est pas nécessaire de se contorsionner comme un yogi, mais une bonne flexibilité permettra au cycliste d'être plus confortable en selle. Pour être aérodynamique, il doit être penché vers l'avant et assez flexible pour ne pas avoir mal au dos trop vite. Le cyclisme est un sport difficile pour les genoux, qui s'étirent et se contractent sans cesse, ainsi que pour le cou,
à force d'être penché à l'horizontale. De bons étirements sont absolument nécessaires après une séance d'entraînement ou une randonnée, afin d'éviter le torticolis ou une blessure.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Finissante en journalisme à l'UQAM, Audrey Neveu sait comment rendre ses textes intéressants, riches et complets. Enthousiaste et curieuse, notre collaboratrice toujours volontaire a décidément de beaux jours devant elle.