Cycliste de haut niveau pendant plusieurs années, Alex Cormier a quitté la compétition, mais partage maintenant sa passion avec ses quelque 63 000 abonnés sur Instagram. Portrait d’un cycliste-influenceur.

Alex Cormier

Source : Instagram, @alexcormier97


D’où vient ta passion pour le vélo ?

Alex Cormier : « En 2009, j’étais en voyage en France avec ma famille et nous avons assisté par hasard à une épreuve du Tour de France. La vitesse des cyclistes m’a fait tomber en amour avec le sport. En revenant de voyage, j’ai acheté mon premier vélo avec comme seul but de devenir cycliste professionnel. J’ai roulé jusqu’au niveau national. J’ai aussi passé un trimestre en Europe pour faire de la course. Après, j’ai dû choisir entre la carrière internationale ou des études en marketing. Je n’étais pas assez compétitif pour atteindre le niveau mondial, alors j’ai préféré rouler pour le plaisir. Aujourd’hui, je roule encore par passion. »

 

En quoi la discipline du vélo te sert-elle pour la photographie ?

A.C. : « Plus jeune, je me levais toujours tôt pour aller rouler avant l’école. J’avais beaucoup de discipline. C’est la même chose pour la photo. Me lever tôt, m’assurer que je sors prendre des photos au bon moment de la journée même s’il ne fait pas beau ou s’il fait froid, la discipline d’endurer les conditions difficiles : j’ai vécu ça tout au long de ma carrière de cycliste. »

 

Et pour les réseaux sociaux ?

A.C. : « J’utilise mes expériences vécues en vélo pour publier du contenu. Si je me lève le matin pour rouler et qu’il y a un beau lever de soleil, j’en profite pour faire une publication. Souvent, j’aime découvrir de nouveaux coins, des endroits que je n’ai jamais visités auparavant. J’ai presque toujours mon appareil photo avec moi quand je roule. Parfois, j’ai bien envie de le laisser à la maison pour vivre la ride à fond, mais si j’ai une photo à prendre et que je ne l’ai pas, c’est sûr que je vais le regretter. »

 

Quel est l’équipement essentiel pour un cycliste-photographe ?

A.C. : « C’est un cliché, mais la sécurité est le plus important. Il faut avoir des réflecteurs ou même un phare, un casque et un bon cuissard pour le confort. Pour la photo, j’ai un petit sac pour mon appareil photo et mon trépied. C’est minimaliste, mais j’ai l’essentiel. Ça dépend aussi des saisons : l’hiver, les photos sont difficiles à prendre, mais je le fais parce que ça donne une perspective que peu de gens dans le monde peuvent voir ou expérimenter dans leur vie. »

 

Tu viens des Maritimes, mais tu habites maintenant au Québec. Comment trouves-tu les conditions de vélo de ta province « d’adoption » ?

A.C. : « C’est drôle parce que beaucoup de Québécois disent que les routes ne sont pas belles et qu’ils ne savent pas où rouler. En ce moment, je suis au Nouveau-Brunswick à cause de la COVID-19 et on voit que, dans les Maritimes, c’est vraiment pire ! Je m’ennuie des routes du Québec. Vous avez beaucoup plus de pistes cyclables et d’infrastructures pour faire du vélo. »

 

Qu’aimes-tu le plus de ta région natale ?

A.C. : « C’est vraiment la mer que j’aime. Rouler sur le bord de l’eau et avoir l’air de la mer en pleine face, c’est une des choses dont je m’ennuyais des Maritimes et que je n’ai pas au Québec. »

 

Où conseilles-tu d’aller pour profiter du Nouveau-Brunswick à vélo ?

A.C. : « Il y a de beaux paysages où rouler du nord au sud du Nouveau-Brunswick et dans ma région natale, l’Acadie. Mais la Baie de Fundy est mon coup de cœur. Dans le parc national de Fundy, il y a de super beaux spots avec de superbes montées vraiment à pic ! »

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