Rallier Montréal à Boston à vélo, c'est un voyage qui trottait dans un coin de ma tête depuis un moment. Sur le papier, on parle d'environ 500kms selon le trajet emprunté. Et surtout, l’assurance de traverser les paysages magnifiques du Vermont, une partie du New Hampshire et une arrivée dans le Massachusetts.

 

 

Map montreal boston

Mon plan de match pour les 3 prochains jours

 

 

 Côté organisation, comme je réalise ce voyage à l’automne, je dois prendre en compte deux choses: une météo plus variable qu’en été et des journées plus courtes. Quitte à passer des heures sur le vélo, autant le faire dans de bonnes conditions, et ça, ça implique une décision un peu dernière minute pour avoir des prévisions météo à peu près fiables.

Aussi, je décide de faire le trajet en 3 jours. Ça va être un bon challenge sportif avec une distance quotidienne moyenne de 170 kms. Ça ne sera pas “facile”,  mais je ne tombe pas non plus dans l’extrême des ultra-distances que parcourent certains spécialistes.  

 

Après exploration de plusieurs sites de voyages à vélo, je trouve sur l’excellente plate-forme RidewithGPS le tracé GPX qui me servira de base. Reste à planifier l’aspect logistique! 

 

Essentiellement, j’ai besoin de savoir ou dormir chaque soir, puis de trouver comment je vais revenir à Montréal. Pour le logement, après avoir envisagé un mode bikepacking 100% autonome (transport d’une tente, sac de couchage, etc), je décide qu’il serait plus judicieux de trouver un logement pour chaque soir. La 1ère raison est que les nuits sont vraiment plus fraîches (3 à 5 degrés annoncés), la 2e est que j’aurais une meilleure récupération (et donc des journées plus efficaces et agréables) en dormant dans un vrai lit.

 

 

Ayant décidé de faire ce voyage seul (une première pour moi, j'avais toujours privilégié les petits groupes par le passé), je me dis que c’est aussi une belle occasion d’aller à la rencontre des locaux. Après une inscription sur les sites warmshowers et couchsurfing, j’envoie une vingtaine de messages aux différents hôtes qui se trouvent le long de mon périple et ce n’est finalement que la veille du départ que j’ai la confirmation d’avoir 3 hôtes d’accueil. Parfait! En plus du côté économique de la chose, ça rajoute un côté social au voyage qui n’est pas pour me déplaire.  



Jour 1 : Montréal (QC) - Richmond (VT)

clement-montreal-boston

Départ de Montréal, prêt pour un dernier défi automnal!

 

C’est le grand départ! Je suis excité et en même temps je sais que j’ai une grosse première journée devant moi (environ 180 kilomètres). Étrangement, la première ou les deux premières journées sur les trips au long cours sont souvent les plus difficiles. En général, c'est le temps de mettre la machine en route. Ensuite, le corps s’adapte bien. 

 

Comme prévu, il fait frais! 5 degrés au départ et le soleil qui était prévu pour toute la journée se fait discret lors de mon départ à 8h15 du matin. 

 

Mon calcul pour la journée est assez simple: passer la frontière avant midi, arriver pour 17-18h maximum chez mes hôtes. Je suis un peu chargé, et en adoptant un rythme modéré je devrais tourner autour de 25km/h de moyenne. 

L’atmosphère du matin à vélo est vraiment agréable et la traversée de Montréal lorsque tout le monde prend la route pour une journée de travail donne une agréable sensation de légèreté.

 

 

Pont Jacques Cartier

Une vue bien connue de tous les Montréalais. La sortie de l'île via le Pont Jacques Cartier

 

Je décide de partir vers la rive sud par un chemin bien connu de tous les cyclistes Montréalais, le pont Jacques Cartier, le circuit de Formule 1 Gilles Villeneuve puis direction la voie maritime jusqu’à Ste Catherine. Une fois rendu là, je sais que ce sont quelques dizaines de kms de ligne droite et de vent qui m’attendent.

 

 

Circuit Gilles Villeneuve

Un autre classique des cyclistes québecois: un passage sur le circuit de Formule 1 Gilles Villeneuve

 

Un ami m’avait prévenu quelques jours plus tôt : “Tu vas vers le Sud? Tu vas avoir le vent de face tout le long!”. Eh bien… il avait raison! Du moins pour cette première journée. Dès que je me retrouve à découvert à travers les champs de la rive sud, j’ai un bon vent de face et la moyenne s’en ressent assez vite. Pas la partie la plus bucolique de ce voyage, mais il faut y passer.

 

 

vent-sud

Le passage sur l'estacade confirme ce que je craignais... Dès que je tournerai vers le sud (à ma gauche), ce sera le vent de pleine face!

 

Néanmoins, les jambes vont bien et les conditions sont relativement bonnes, je rejoins la frontière américaine de Noyan / Alburgh juste avant midi. C’est la 1ère fois que je passe celle-ci en vélo mais les formalités sont réglées en quelques minutes et je me retrouve du côté US assez rapidement. Il me reste toute l’après-midi et 90 kms pour arriver jusqu’à destination, tout devrait bien se passer! La température s’est réchauffée, le paysage a changé également, et les kilomètres le long du Lac Champlain sont dépaysants et agréables. 

 

lac champlain

Une fois la frontière traversée, la route sillone le long du Lac Champlain. En plus le soleil est de sortie. J'en profite!

 

Le vent est toujours présent mais la variété des paysages permet d’oublier un peu celui-ci. L’arrivée vers Burlington me confirme que la journée touche bientôt à sa fin. Ce sont les derniers kilomètres qui sont finalement les plus escarpés. Comme prévu, j’arrive à Richmond peu après 17h. Parfait! Mes hôtes m’accueillent avec un burger en guise d’apéritif. Et pour le souper, j’ai une pizzeria juste de l’autre côté de la route… Il ne m’en fallait pas plus après 180 kms de vélo. Je fais le plein de calories. Il n’y en a jamais de trop dans ces cas-là!   

 

Richmond-pizza

Fin de journée à Richmond - Vermont

 

Retrouvez l'itinéraire Strava de cette 1ère journée

 

Jour 2 : Richmond (VT) - Lebanon (NH)

 

Quand on passe 7-8h à pédaler, pas besoin de chercher trop longtemps pour trouver le sommeil. Après une nuit bien réparatrice, à 6h30 du matin j’entends à peine mes hôtes se lever et quitter la maison pour une journée de randonnée. Je me lève à 7h, les jambes sont un peu raides à la sortie du lit comme je pouvais m’y attendre!

 

 

chevres vermont

Les compagnons du matin

 

Une heure plus tard je suis sur mon vélo, et comme souvent au bout de quelques minutes les jambes se remettent en route, en mode “automatique” et les douleurs du matin s’estompent petit à petit. 

 

 

Vermont morning

Ça va être une belle journée!

 

L’atmosphère du matin est incroyable, légère brume, le soleil qui pointe déjà, les routes sont calmes… Ça sent la journée parfaite de vélo! Ça devrait aussi être la plus courte en termes de kilomètres (130-140) et je vais passer par des coins qui me sont familiers (j’avais fait la traversée des Green Mountains en 2018). J’ai déjà hâte! La traversée des villes de Waterbury (bien connue des fans de Ben & Jerry’s) et de Montpelier (capitale de l’état du Vermont) me rappellent à quel point j’aime cet état! Paisible, coloré, vallonné. Un vrai coin de paradis pour les cyclistes.

 

 

Montpelier

Petite pause bien appréciée à Montpelier

Les routes pour cette journée sont bien plus variées que la veille. Route large, puis piste cyclable, suivis de quelques bonnes côtes et enfin une dizaine de kilomètres de gravel sont au programme. Le tout avant de monter tranquillement vers le New Hampshire.

 

 

Piste cyclable vermont

Bien content de retrouver les pistes cyclables du Vermont. Ça faisait un bail!

 

C’est clairement la journée ou j’en prends plein les yeux, la température grimpe jusqu’à 20 degrés dans l’après midi, je n’ai pas trop la pression du temps car moins de kilomètres à parcourir. La distance me permet de faire plus de pauses photo, café ou pour profiter du paysage et de la faune locale. 

 

Vaches vermont

Quand on fait la route seul, on trouve d'autres compagnons en chemin!

 

Lorsque j’arrive sur la section de gravel (environ 10kms), 90% est tout à fait praticable avec mes pneus de 700x28 (terre bien lisse et bien tapée, ça secoue même moins que sur les routes de Montréal).

 

route-gravel

Les routes de gravel du Vermont telles qu'on les aime! 

 

Sur les 10% restants par contre, mes pneus se trouvent tout d’un coup totalement inadaptés. Je n’ai pas trop d’idée de la distance qui me reste à parcourir sur cette section, mais je n’ai pas vraiment de plan B en termes d’itinéraire… Bon. Je ne suis généralement pas trop sujet aux crevaisons, ça va être un bon test. Ni une ni deux, je me lance! 

 

gravel rough

J'y vais, j'y vais pas? 

 

Finalement tout se passe bien et c’est finalement environ 1km à effectuer sur ce segment clairement plus gravel que route. J’ai d’ailleurs bien fait de le faire "à la pédale". Si j’avais marché avec mes chaussures de vélo… ça m’aurait pris au moins 15min, en plus d’être désagréable. Et si j’avais crevé… probablement la même chose. Ma prise de risque était donc mesurée et je m’en sors bien. Je n’ai plus qu’à poursuivre mon chemin jusqu’à la frontière du New Hampshire que j’atteins assez rapidement.

 

Il n’est même pas 16h quand j’arrive à mon point de chute à Lebanon. Encore une fois, j’ai eu la chance de trouver un hôte tout proche de mon itinéraire. Celui-ci n’est pas présent lors de mon passage mais il m’a laissé toutes les instructions pour que je ne manque de rien. Je peux donc profiter de son appartement pour la soirée et la nuit, le tout avec une épicerie située pas très loin. Je ne pouvais pas mieux espérer pour récupérer au mieux avant d’attaquer ma dernière (longue) journée sur le vélo.

 

Clairement, je viens de passer la journée la plus agréable de ce périple! Retrouvez l'itinéraire Strava de cette 2e journée.



Jour 3 : Lebanon (NH) - Arlington (MA)

 

C’est parti pour ma 3e journée, qui est supposée être ma plus longue puisque j’ai environ 200 kms à effectuer jusqu’à l’entrée de Boston, Arlington plus exactement. Pas le temps de traîner! Levé à 7h, je ne perds pas de temps pour prendre mon déjeuner, paqueter mes affaires et me mettre en route avant 8h. Une fois encore ce matin, je trouve mon habillement un peu léger pour les 3 degrés affichés sur le thermomètre. Dans 1h ou 2 ça devrait mieux aller!

 

 

New hampshire matin

Début de journée (très) frais et apaisant

 

Heureusement, ma sortie commence en montée. Les 15-20 premiers kilomètres m’aident à me réchauffer, doucement mais sûrement. Pour débuter cette journée, j’ai une drôle d’alternance de soleil levant, suivi d’un épais brouillard qui me bouche complètement l’horizon quand j’arrive au point culminant de mon parcours. 

 

 

Brouillard matin

Au sommet, c'est n'est plus la même histoire! C'est le moment d'allumer ses lumières pour être plus visible aux yeux des automobilistes

 

 

Lac New Hampshire

Une fois sorti du brouillard, je retrouve des paysages magnifiques. On a envie d'y revenir en vacances!

 

Par conséquent, je ne perds pas de temps au sommet (il fait encore froid!) et j’entame la longue descente / faux plat descendant qui mène jusqu’à Concord, puis Manchester. Deux villes qui invitent à faire un peu de tourisme, malheureusement je n’ai pas vraiment le temps pour ça et surtout de la pluie est prévue à partir du milieu d’après-midi. J’essaie de traîner le moins possible! Je m’en rendrais d’ailleurs compte à la fin de la journée, c’est la journée ou j’aurai pris le moins de photos. Les 90-100 derniers kilomètres sont un peu moins pittoresques (surtout par rapport à la veille) et c’est souvent le long d’une route principale avec pas mal de trafic que j’enquille les derniers kilomètres.

 

 

Pause Pizza

Mon dernier pause repas... Pas la vue la plus exotique qui soit. Mais il y a des kilomètres à enchainer et pas de temps à perdre

 

Comme prévu, la pluie s’invite pour la dernière heure de mon périple… Pas la meilleure manière de finir un si beau défi, mais en même temps je m’estime chanceux de n’avoir eu la pluie que durant 1h sur les 20h de selle que je viens de réaliser! Au niveau du parcours par contre, c’est idéal car je termine par une piste cyclable en forêt qui m’amène tranquillement vers Arlington.

 

 

Piste cyclable Massachussets

Les derniers kilomètres de mon périple. Pas de doute, c'est l'autommne!

 

 Il est d’ailleurs temps que ça se termine, je commence à ressentir une douleur au genou que je n’avais jamais connue sur le vélo, mais uniquement en course à pied. J’arrive chez mes hôtes aux alentours de 17h, trempé mais soulagé d’être au bout! Je suis incroyablement chanceux, Nathaniel et sa femme m’offrent un apéro et un repas plus que copieux. Le rêve pour quelqu'un qui vient de pédaler pendant 8h. Petite déception au niveau du kilométrage, je pensais terminer la journée avec 200 kms. Ce ne sera que 190. Soit! Il me restera les dix derniers demain matin pour rejoindre Boston.

 

Retrouvez l'itinéraire Strava de cette 3e journée.

 

Jour 4 : Arlington - Boston - Montréal

 

Après une nuit plus que réparatrice, le temps de faire sécher autant que possible mes vêtements, je prends la route pour rejoindre Boston. Si je ne suis pas extrêmement pressé, je n’ai pas non plus trop le temps de traîner. En effet, mon bus pour rentrer à Montréal part à 13h et il faut que je trouve une boîte pour mon vélo et que je l’emballe entièrement pour le transport. Travaillant dans un bikeshop, je suis assez confiant sur le fait qu’un magasin local pourra me fournir une boite de vélo vide et que je pourrais m’arranger avec cela. J’avais préparé une petite liste de 3-4 magasins les plus proches de la gare. Ça devrait suffire! Je me rends au 1er d’entre eux, et après une courte discussion avec les employés, je récupère une boite et on me permet de me mettre dans un coin du magasin pour ne déranger personne et emballer mon vélo. 45min plus tard, tout est prêt, il ne me reste qu’à porter ma boite et mes affaires jusqu’à la gare. 

La chose me semblait facile sur le papier : environ 1,5 kms à marcher jusqu’à la gare. Néanmoins sous la pluie, en gougounes (optimisation des affaires oblige) et avec une boite de vélo à porter, il me faudra un bon 20min et encore un peu de sueur pour rejoindre la gare. Si j’avais été pressé par le temps, j'aurais sûrement pris un taxi / uber, mais je mets un point d’honneur à m’y rendre par mes propres moyens.

 

 

Velo en boîte

Vélo emballé, prêt à prendre le bus!

 

Il est finalement midi quand j’arrive à la station de départ des autobus, le temps de trouver un sandwich pour le dîner, récupérer mon ticket et payer mon supplément vélos (30$ US) auprès de Greyhound. Il est déjà temps de quitter la ville!

 

Pour le côté tourisme, on repassera! D’une, je suis quand même fatigué par mon périple, de deux, il fait gris et il pleut, de trois j’avais peu de temps pour rallier le centre ville puis la gare. J’en profite quand même un petit peu et passe devant l’iconique Massachussets Institute of Technology.

 

Boston en velo

Un rapide aperçu des rues de Boston et passage devant le mythique MIT

 

Les rues de Boston sont assez calmes en ce lundi matin, je me sens un peu en décalage avec tous ces gens qui commencent leur semaine de travail. J’ai envie de revenir pour en voir davantage, c’est certain!

 

 

Rue de Boston

L'atmosphère est maussade à Boston en ce lundi matin

 

Il est 13h, il pleut des cordes, j’embarque dans mon bus des images plein la tête. Les jambes lourdes mais infiniment heureux d’avoir atteint l’objectif que je m’étais fixé, dans les temps, sans encombre. Je recommencerai!

 

 

 

 


Mon équipement: 

Pour réussir un périple de ce genre, il est important de se poser les bonnes questions avant le départ. Quel est le but de mon voyage: Suivre un itinéraire particulier? Aller vite? Faire le plus de kms possible? Rouler seul / en groupe? Faire moins de kms mais avoir plus de temps pour faire des photos/vidéos? Faire du camping? 

En fonction des réponses, ça devient plus facile de faire des choix de matériel à privilégier et à emmener, ou non. 

 

Teammachine de voyage

Mon fidèle BMC Teammachine SLR One aura parfait rempli son rôle au cours de ce périple. Aucun pépin mécanique!

 

En ce qui me concerne, j’ai fait le choix de faire ce périple seul. D’y aller en vélo de route pour plus d'efficacité, par rapport à un vélo de gravel qui serait plus confortable, mais aussi un peu plus lent. En plus de ça, mon BMC Teammachine SLR One m’offre une position qui me convient parfaitement. Pas de problème pour enchaîner les longues heures de selle sans crainte de mal de dos ou autre. 

 

Ayant quelques voyages de plusieurs jours à mon actif (davantage en vélo de montagne), je sais qu’une des clés est de voyager léger. Tous mes hôtes ont d’ailleurs été surpris de me voir avec si peu d’équipements par rapport aux autres bikepackers qu’ils avaient déjà pu héberger. 

Si on a toujours tendance à vouloir amener des affaires pour parer à toutes les situations, il est souvent préférable de laisser de côté certains habits ou équipements. Il n’y a rien de plus frustrant que de traîner 1 ou 2kgs de stock qui n’aura pas servi à la fin du voyage. Évidemment, il faut prendre en compte l'environnement où l'on va rouler. Sur ce trajet, je savais que je serais toujours tout au plus à quelques kilomètres ou quelques dizaines de kilomètres d'une ville. Si j'étais parti pour traverser la Cordillère des Andes, j'aurais une approche un peu plus conservatrice. Plus de vêtements, d'équipements, de nourriture, etc. J’ai aussi envie de ne rien porter sur mon dos et ai donc décidé de me servir uniquement de mes 3 sacs directement installés sur mon vélo:

 

Sac de selle 

Ortlieb Seatpack 11l : un vrai coup de cœur de sac! Étanche, solide, léger, bien pensé. Rien à redire, il vaut son prix sans hésiter. En plus de ça il est très sécuritaire avec ses patchs réfléchissants et la possibilité de fixer sa lumière arrière directement dessus.

 

Sac Ortlieb

 

Je mets principalement dans mon sac de selle tout ce que je n’aurais pas besoin de sortir de mon départ le matin jusqu’au soir : mes vêtements donc. J’ai seulement 3 soirées à passer donc je me contente du minimum au niveau vêtements : un pantalon, un t-shirt manche longue, une veste “puffy”, une paire des chaussettes, un sous-vêtement, minimum de toilette (brosse à dent, dentifrice, serviette microfibre) et une paire de gougounes que je peux fixer sur le dessus du sac. 

 

Pour mes vêtements sur le vélo, j’ai pris le luxe de prendre 2 bibs. J’aurais pu me contenter d’un seul et le nettoyer chaque soir si besoin d’économiser un peu de place. Également 2 paires de chaussettes, une paire de jambières, un sous-vêtement manches courtes, un manches longues, un maillot court et par-dessus ça la très polyvalente veste Sportful Giara que j’adore. Un petit coup-vent également pour les matinées plus fraiches ou en cas de pluie. 

Sur le vélo : lunettes de soleil, cache-cou, gants longs, sur-chaussures et le tour est joué!

 

Sac de cadre

J’y garde principalement tout ce qui est kit de réparation et alimentation : chambre à air, rustines, mini-pompe, démontes-pneu, multi-outil, maillon rapide, dérive-chaine, du tape et des zip ties (toujours utiles en dépannage d’urgence), une petite burette d’huile (ça fait la différence après de longues heures de pédalage). Également un petit cadenas pour mes arrêts dépanneurs ou autre. On peut aussi penser à une petite trousse de premier soins mais comme je le disais auparavant j'ai décidé d'y aller au plus simple cette fois-ci. 

En général, le peu de place restant me permet de loger un sandwich ou quelques barres de céréales. Je suis parti de Montréal avec quelques réserves à ce niveau-là mais les stocks descendent rapidement donc j’ai refait le plein régulièrement. Je veille toujours à avoir 2-3 barres de bonus en cas de coup dur (ou pour aider un collègue en perdition, vécu de nombreuses fois!). Un manque de de sucre, ça peut arriver plus vite qu’on ne le croit. 

 

Sac de guidon

J’y mets tout ce que je veux garder à portée de main : mes papiers, mon téléphone, mes clés, une paire de gants, un peu de nourriture facilement accessible.

Un des éléments que je n’avais pas à penser il y a quelques années mais incontournable maintenant : un powerpack pour recharger tous les appareils électroniques le soir : téléphone, GPS, lumière, et une chose qui m'a échappée et qui a bien failli me faire défaut : les batteries de mon groupe SRAM AXS. J’ai fini mon périple sans avoir besoin de les recharger mais il a fallu le faire peu de temps après. 1 jour ou 2 de plus et j’aurais sûrement dû trouver une solution! Heureusement, celles-ci sont interchangeables, ce qui permet généralement de finir sa sortie en restant sur le même plateau (le petit ou le gros selon le rythme que l’on a) et de garder un dérailleur arrière fonctionnel. 

Sur mon guidon, une lumière (même si je n’ai pas prévu de rouler la nuit… on ne sait jamais). J’ai également mon GPS pour faciliter ma navigation, une lumière rouge en arrière que je mets en mode clignotant sur les grosses routes. On n’est jamais trop prudent. 

 

Pour conclure, le plus important : partir avec une bonne dose de bonne humeur et de motivation! Prévoir qu’il y aura toujours … de l’imprévu, savoir prendre le temps de faire des pauses quand c’est nécessaire et ne pas hésiter à pousser un peu les kilomètres ou augmenter l’allure si on se sent bien. 

 

Enfin, si on effectue ce genre de voyages en groupe, il est toujours plus agréable de le partager avec des gens ayant un niveau et des aspirations similaires aux siennes. Autrement, on pourrait démotiver certains ou frustrer d'autres. Il aurait été tout à fait possible de faire ce même voyage en 6 jours avec des distances plus accessibles. Ou en 1 ou 2 jours pour les plus aguerris aux longues distances. Tout est possible!

Il n’y a plus qu’à pédaler et à profiter. Bonne route!

 

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