Conseils pratiques pour rouler en Colombie - Conditions, météo, altitude
Au mois de mars en Colombie, la température y est parfaite pour s'entrainer: ni trop chaud, ni trop froid, on oscille globalement autour de 20 degrés. Plutôt 15 le matin et aux alentours de 20-25 l'après-midi. Au niveau habillement cela permet de rouler tout le temps en bib / cuissard court, et pour le haut du corps il suffit d'ajuster avec une épaisseur supplémentaire au besoin (maillot long ou coupe-vente, voire manchettes).
Autre élément important, il pleut quasiment tous les jours! Pas longtemps, et pas forcément beaucoup. Des fois très intensément et d'autres fois très modérément, mais il faut se préparer à cette éventualité. On comprend d'ailleures vite pourquoi les motards ont toujours sur eux une combinaison intégrale, de la tête au pied en cas de grosse pluie, car ce n'est pas rare de se faire surprendre par un énorme averse en quelques minutes alors que le soleil brillait auparavant. C'est pour cette raison que nous partions rouler tôt le matin car il s'est avéré que la pluie quotidienne tombait presque toujours en début / milieu d'après-midi. Nous visions alors généralement un départ entre 7 et 8h du matin pour terminer vers 13h. Un bon "menu del dia" en terrasse et c'était retour à la maison et relaxation, lavage des vêtements, réparation au besoin, étirements, épicerie et passage en ville si besoin durant l'après midi.
Une pratique tout à fait possible, peu courante au Québec et très agréable : on peut assez facilement disposer des services d'un "suiveur" à moto qui va nous accompagner tout au long de la sortie. En plus de jouer un rôle de sécurité (à l'avant ou à l'arrière du groupe), il peut transporter du nécessaire de réparation, de la nourriture, des vêtements supplémentaires.
Pour quelques dizaines de dollars, cela en vaut vraiment la peine! Nous y avons eu recours par 2 fois lors de longues journées. Nos deux accompagnateurs ont été extrêmement aimables, dédiées, allaien d'eux-mêmes nous chercher à manger ou à boire lors des pauses. C'est un service plus qu'appréciable lorsqu'on passe plus de 5h sur le vélo de pouvoir se délester un peu et en plus c'est toujours l'occasion d'étoffer un peu son vocabulaire d'Espagnol durant la journée et d'en apprendre un peu plus sur la vie locale.
L'altitude est évidemment un facteur à prendre en compte, surtout les premiers jours. La ville de La Ceja se situe à 2200m d'altitude, et lors des 2-3 premières sorties de mise en jambe, on a vite l'impression d'être "dans le rouge" au niveau du souffle, alors que les jambes ont encore de la marge. C'est simplement le temps nécessaire à l'organisme de s'habituer à un niveau d'oxygène moins élevé. Au bout de quelques jours tout revient dans l'ordre. Et lors de son retour "à la maison" au Québec, on sent assez vite les bénéfices de l'entrainement en altitude! Après une courte période de récupération d'après voyage, on se sent léger et en forme. Évidemment, les kilomètres accumulés jouent également leur rôle. Il n'était pas rare de monter à 2500 ou 2600m d'altitude lors de nos sorties, On sent alors encore une différence au niveau du souffle et des températures qui peuvent chuter assez rapidement.
Cependant, haute altitude est aussi synonyme de vue époustouflantes! Un des aspect unique du vélo en Colombie. En plus du sentiment d'accomplissement, on surmonte chaque défi avec enthousiasme tellement la connexion avec la nature est constance et les vues offertes gratifiantes après l'effort.
Au niveau du matériel, nous n'avons pas rencontrés de problème particulier et lorsque c'était le cas, la ville de La Ceja regorgeait de boutique de vélos qui nous ont permis de dépanner les besoins éventuels. Je ne peux que vous recommande la boutique de ED BIKE Servicios y Café, tenus par une équipe hyper sympathique et professionnelle!
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