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On le sait, le vol de vélos est un véritable fléau à Montréal. Pour éviter que les voleurs se la coulent douce, voici quelques trucs moins connus pour protéger votre bécane.

Vol de vélo

1. Dans les petits « cadenas » les meilleurs onguents

Les cadenas en U sont les plus efficaces. Plus le « U » est petit, plus les voleurs auront de la difficulté à le briser avec leurs outils. Si le cadenas en « U » est plus grand, un autre truc consiste à trouver un point d’attache qui le « remplit » le plus possible. Pour donner encore plus de fil à retordre aux voleurs, placez le cadenas de manière à ce qu’ils doivent se faire un tour de rein pour l’atteindre. Vous aurez vous-mêmes à vous tortiller pour le verrouiller, mais cela pourrait décourager les voleurs moins sérieux.

2. Opération camouflage

Cacher son vélo dans un bosquet ou sous une rampe d’escalier sont autant de trucs qui ne garantissent pas à tout coup la protection de votre vélo , mais qui ont l’avantage de moins attirer l’œil des voleurs.

3. Rendre les voleurs fous

Une des techniques classiques des voleurs consiste à cibler le vélo durant le jour afin de revenir le voler durant la nuit. Lorsque vous stationnez votre bicyclette pendant une longue période de temps, il est préférable de la déplacer à au moins une reprise.

4. Traiter son vélo comme une extension de soi-même

Certains traînent leur animal de compagnie partout où ils vont dans leur sacoche. La même philosophie pourrait s’appliquer aux vélos. Demandez à vos amis ou à votre entreprise de vous laisser le rentrer à l’intérieur lorsque c’est possible. Il vaut également mieux le rentrer la nuit. Comme vous dormez, il ne vous nuira pas trop.

5. Des attaches surprenantes

Selle, roues… Autant de pièces qui s’enlèvent en un claquement de doigts en raison de leur dispositif à déclenche rapide. Il est toutefois possible de se procurer un ensemble de broches de blocage qui permet de verrouiller le tout.


6. Faire pression sur les municipalités

Cela dit, les vols de vélo ne devraient pas être la seule responsabilité des propriétaires. Depuis plusieurs années, il s’agit d’un problème social, spécialement dans la région métropolitaine. Des espaces fermés qui protègent les bicyclettes du vol et des intempéries commencent à faire leur apparition. On retrouve notamment des vélostations dans les gares de train de banlieue de Deux-Montagnes, de Longueuil et de Sainte-Julie. De son côté, la STM a installé un ABRI-VÉLO à la station Lionel-Groulx. Quand on sait que les vols sont plus nombreux dans les endroits les plus achalandés par les utilisateurs, on se demande pourquoi d’autres stations du genre ne sont pas installées ailleurs à Montréal. Le seul moyen de faire bouger les choses demeure souvent de se mobiliser.

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