Nul besoin d’avoir l'allure d'un coureur du Tour de France pour arpenter les pistes cyclables et se déplacer à vélo. Pourtant, les vêtements de vélo ont des fonctions et des propriétés qui les rendent presque indispensables...

Bruno Paradis pédale depuis plus de 30 ans: au sein de groupes, d'équipes de compétition et pour assouvir sa grande passion. Il a cumulé des milliers de kilomètres sur deux roues partout dans le monde. Il a accepté de nous livrer ses impressions sur l'importance des vêtements et de certains accessoires de cycliste.

Les cuissards font le lien entre le fessier et la selle, donc nul besoin d’épiloguer sur leur importance ! Les cuissards servent à atténuer l’inconfort et les irritations cutanées, car ils absorbent la transpiration et protègent la peau. Des bandes élastiques latérales offrent un bon maintien aux cuisses.

On opte pour des cuissards shorts ou avec bretelles (bib) ? L’avantage du bib, selon Bruno Paradis, c’est qu’il « reste bien en place lors des levées et descentes sur selle et nous évite la craque de plombier »! De plus, l’absence de couture à la hauteur de la taille procure un plus grand confort et un avantage esthétique indéniable en début de saison. Peu importe le style, un cuissard bien ajusté est essentiel pour les longues sorties.


Le chamois (intégré dans les cuissards) est composé de mousse ou de gel et diminue l’impact des irrégularités du sol sur les muscles, les os et toute autre partie du corps en contact direct avec la selle. Plus le chamois est épais, plus la selle est confortable !


Le maillot n’offre pas que ventilation et légèreté, il procure du rangement ! En effet, comme il n’y a pas de poches sur le cuissard, le maillot devient le dépositaire des clés, téléphone et portemonnaie. Tout comme le cuissard, il évite les irritations dues au frottement et absorbe l’humidité.

Il doit être ajusté, même si ce n’est pas toujours flatteur. Choisir un maillot ample pour camoufler ses bourrelets ne peut qu’accentuer le frottement et l’irritation. « Plusieurs cyclistes ont l’air de petites saucisses au printemps, dit Bruno en riant, et évitent les rues garnies de terrasses peuplées ! »


Le casque est devenu indispensable - les blessures à la tête sont la première cause de décès chez les cyclistes -, mais non obligatoire. « Il y a de plus en plus de voitures, et l’état des routes ne cesse de se détériorer… c’est devenu impensable de rouler sans casque », considère Bruno Paradis.

Un casque de vélo léger permet d’éviter des douleurs au cou lors de longues sorties. Une bonne ventilation est essentielle pour les longs trajets. Le prix des casques augmente d’ailleurs en fonction de ces deux critères.

La nouvelle mode urbaine des casques à coquille dure (type cloche à fromage ou planchiste) est à proscrire pour les longues sorties en raison du manque de ventilation.


Les chaussures de vélo: Utilisées conjointement avec une pédale automatiqueoffrent des économies d’énergie et de la stabilité. Elles permettent d’augmenter la puissance grâce à la stabilité sur les pédales. « C’est comme une fixation de ski, ça permet d’ancrer la jambe pour une meilleure efficacité des muscles des jambes et des fessiers ». Plutôt utiles quand on grimpe une côte, puisque la jambe peut « tirer » la pédale au lieu de seulement la pousser. Voir l'article sur comment choisir le bon soulier de vélo.


Les gants absorbent les vibrations et la transpiration. Ils ne sont pas essentiels, croit Burno Paradis. « Quand tu as un très bon vélo qui réduit les vibrations, ils servent surtout à essuyer quelque chose qui pendouille au bout du nez ! »

À chacun ses goûts, mais lorsqu'il fait chaud, ils offrent une meilleure prise sur les guidons et peuvent aussi protéger les mains en cas de chute.


Les lunettes, enfin, ne sont pas seulement une affaire de look. Elles protègent du soleil, bien sûr, mais aussi, voire surtout, de la poussière, des insectes, de la pluie et toute autre matière qui pourraient nuire à nos yeux… et à notre sécurité.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Historienne de formation, Louise Bouchard oeuvre dans le milieu journalistique depuis 15 ans. Elle a notamment passé neuf ans à la radio française de Radio-Canada, occupant différents postes. Son passage à Sudbury (Ontario) lui a permis de s'intéresser de près à l'état de la francophonie dans la région. Elle a aussi enseigné l'histoire et le journalisme et été membre du Directoire de l'Institut franco-ontarien et administratrice du Salon du livre du Grand Sudbury.

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